Conclusion de Septembre 117

Conclusion : Vaincre. Ou Mourir. (Septembre 2017)

La poussière est tombée.

Veknor fut terrassé par Sir Thomas.

Le Maître des Runes, créature crée suite au bris des trois stèles de pouvoirs et ayant pris l’apparence du chef de la maison Pandora, fut banni dans son plan d’existence grâce aux runes surchargées et aux pouvoirs sacrés emmagasinés dans l’épée Sanctduril. Toutefois, lorsque la lame fut utilisée pour porter le coup fatal, elle fut absorbée par la brèche dimensionnelle et nul ne put l’en tirer.

De leur côté, les Enfants de La Purge entreprirent de changer en humain, grâce à leur infâme mixture bleutée, les figures non humaines les plus influentes de Wolfencrow. Plusieurs furent ainsi ciblés et joignirent contre leur gré les rangs de l’humanité. Mais la résistance s’organisa et les Enfants de la Purge finirent par fuir Wolfencrow, emportant avec eux l’épée ancestrale des Strauss. Or, cette arme était le phylactère de l’âme de Veknor, ce qui laissait supposer que ce dernier pourrait éventuellement revenir en Arkadia.

À travers ce chaos, les Ratfolks se montrèrent de plus en plus nombreux dans le village et ses environs, répandant dans leur sillage maintes maladies. Plusieurs affirmèrent que c’était le résultat de tous les corps jetés dans le puits lors la lune précédente, mais impossible de le confirmer vraiment.

Malgré tout, le village semblait animé d’un souffle d’espoir, et les marchands de toutes sortes parvinrent à réorganiser la gestion des commerces et des entrées d’argent.

Le Cartel de Sang, quant à lui, se fit discret, laissant un peu de répit au maire Odomar Strauss. La rumeur courut que l’Empire convoitait Wolfencrow, rare village semi-indépendant en ses terres, et cherchait à se débarrasser du maire. Bien qu’il ne s’agisse que d’une rumeur, Odomar resta sur ses gardes et décida de garder un œil sur les impériaux qui avaient élu domicile en Wolfencrow.

Par chance, la saison froide arriverait bientôt, et avec elle, le calme de l’hiver. Certains craignent cependant les courroux apportés par Novembre, le mois des morts.

Oui, la poussière est bel et bien tombée. Mais le sang qui a coulé marque encore la terre et les pensées.

Même si le corbeau ne s’est point montré, il est bien présent sur son arbre perché, à surveiller le village de son œil aiguisé.

Les plans des fourbes pour le piéger n’ont pas fonctionné. Et même si la mort a souvent frappé, le Corbeau n’a toujours pas été empoisonné…

Fin,
Jusqu’à la prochaine fois.